Logique interne du judo
Le judo est une activité physique, de combat de préhension, où chacun des deux adversaires a pour objectif de projeter l’autre au sol, de l’immobiliser sur le dos, ou de l’obliger à abandonner par une technique de clé de bras ou d’étranglement. Les judokas procèdent à des actions défensives et offensives simultanément, dans une situation de duel.
Les temps d’actions sont très courts et la maitrise des réactions émotionnelles dans l’opposition est indispensable. De plus, chaque technique doit respecter le code d’arbitrage. Le combat est coûteux en énergie, il nécessite une pleine implication physique des pratiquants, pouvant causer des blessures, majoritairement articulaires.
Le judoka doit régulièrement faire face à des traumatismes physiques
Au quotidien, le judoka doit faire face à des traumatismes physiques liés à la forte pression exercée sur les corps lors du randori (combat libre sans enjeu, pratiqué à l’entrainement). Dans cette situation, le rachis lombaire est mis à rude épreuve.
De plus, cette forte pression sur le kumi-kata (garde au judo) et l’exécution simultanée des techniques, de part et d’autre, offensives ou défensives, en déséquilibre sur l’avant ou sur l’arrière, amène fréquemment à une mauvaise réalisation des multiples formes de corps, entraînant une mauvaise chute.
Le judoka connait de fortes chutes sur la tête ou les épaules, provoquant un tassement de l’ensemble des vertèbres, très dangereux lorsqu’il est concentré sur la zone cervicale.
Pourquoi apprenons-nous à chuter ?
Dès ses débuts, un judoka doit passer par l’apprentissage des chutes. Une mauvaise chute est souvent source de blessure grave.
Dans le combat, le judoka est amené à chuter sur le dos, les épaules ou même la tête. La chute de uke (celui qui subit la chute, en japonais) n’est pas toujours contrôlée par tori (celui qui choisit de faire chuter, en japonais). Le judoka n’est pas apte à combattre s’il ne maîtrise pas parfaitement chute arrière, chute avant, chute latérale, et ce, à droite comme à gauche. Ces chutes représentent des chocs importants pour le corps humain. Ces impacts à répétition, même maîtrisés, se révèlent traumatisants pour l’anatomie du judoka.
Il se doit d’exercer des soins de récupération pour limiter les blessures (repos, kinésithérapie, ostéopathie et autres thérapies manuelles.)
La voie de la souplesse
Judo en japonais signifie voie de la souplesse. Jigoro Kano, fondateur du judo, entend par là souplesse physique mais également souplesse d’esprit : l’individu souple est en capacité de vaincre le plus fort, par l’apprentissage de la subtilité et de l’équilibre.
Kano qui était assez frêle physiquement constate que les branches d’arbres les plus fines, souples, peuvent se débarrasser de la neige face aux branches les plus épaisses qui cèdent sous son poids. La souplesse est un axe supplémentaire d’amélioration de la préparation et de la récupération exploitée par de nombreux judokas. Le judoka souple est en capacité de réaliser des mouvements de corps plus amples, d’avoir une posture équilibrée et de limiter les accidents ostéoarticulaires.
Bastien Donnat
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Life+ est un outil de photobiomodulation qui favorise la réparation tissulaire en cas de blessures musculaires. La lumière utilisée par life+ permet d’améliorer la souplesse et de lutter contre ces petites blessures toutefois douloureuses que le judoka subit au quotidien. Ce processus naturel permet aux judokas d’optimiser leur préparation. Life+ va accompagner la préparation du corps du judoka à l’effort en stimulant la production d’ATP. Il va optimiser l’action anti-inflammatoire, permettant aux combattants de récupérer plus efficacement après les entrainements, intenses et traumatisants.