« Un rallye, c’est trois jours de course dans un habitacle surchauffé à 60 – 70°, soumis à des forces latérales considérables. » Sébastien Loeb, champion du monde le plus titré en rallye, de 2004 à 2012.
Oust les préjugés !
Eh oui, contrairement aux idées reçues, les sports automobiles sont bels et bien des sports au sens physique du terme ! Le rallye, cette discipline gérée par la Fédération Internationale du Sport Automobile n’est certes pas inscrite aux Jeux Olympiques et est bien moins médiatisée que la grande majorité des sports mais en a toutes les caractéristiques ; des compétitions réglementées de différentes envergures, des encadrants et bien-sûr des sportifs licenciés.
Nous allons donc voir que pour ces sportifs, la seule maitrise du pilotage n’amène pas à la performance…
Nous avons la chance en France d’avoir deux grands champions ; Sébastien Loeb (qui s’illustre également en rallye-raid, en rallycross, course de côte et certaines disciplines en circuit), et Sébastien Ogier. Et ils n’ont pas que le prénom en commun, Ogier a déjà remporté six fois le titre de champion du monde des rallyes, de 2013 à 2018 et la saison 2019 est en bonne voie tandis que le palmarès de Loeb est aussi long qu’une spéciale. Ces deux pilotes de renom ont évidemment un bon coup de volant mais ont suivi une certaine préparation mentale et physique particulière et indispensable.
Un sport complèxe et exigeant mais non sans risque…
Ces disciplines sont considérées comme des sports à risques, le compteur pouvant s’élever jusqu’à 180 km/h. Les sorties de routes ne sont donc pas sans conséquences et le corps peut subir de sérieux préjudices ; de simples douleurs musculaires jusqu’aux blessures plus ou moins graves aux zones thoraciques et abdominales ainsi qu’aux membres supérieures qui sont les plus courantes.
Quel que soit l’envergure du rallye et la distance parcourue à bord de son véhicule, le pilote engendre un effort long qui requiert énormément d’énergie au corps ainsi qu’une forme physique irréprochable pour passer l’arrivée sans encombre.
Assis confortablement dans son baquet, derrière son volant, le pilote est quelque peu immobile mais tous les muscles de son corps travaillent ; ceux du cou et l’ensemble des muscles dorsaux pour le maintien de la tête qui doit supporter un casque qui pèse un peu plus d’un kilo, ceux des bras, des mains et des poignets à la tenue du volant (à noter que ces véhicules ne disposent pas de direction assistée), les abdominaux et les lombaires pour l’équilibre et l’ensemble de ceux des jambes qui vont jouer avec les pédales.
Dans sa préparation, nous allons alors retrouver du renforcement musculaire sur les thèmes de la résistance, de l’adhérence et de l’équilibre mais aussi, en priorité, l’endurance et pour finir, ce qui touche à la réactivité, la coordination et surtout la concentration.
L’après rallye
Qui dit effort long dit aussi récupération. Après chaque épreuve, tous les muscles sollicités du pilote nécessitent d’un temps de repos et pour cela chacun a sa propre méthode ; des simples étirements aux méthodes utilisant le froid, la chaleur ou la lumière…
D’autre part, le contrôle du poids et l’alimentation font partie des facteurs tout aussi importants à leur réussite et notamment pour pallier la déshydratation courante pendant les courses ou encore le manque d’oxygène pour des courses en altitude et demandant encore plus d’énergie.
Finalement, le sport automobile ne serait-il pas l’un des sports les plus exigeants à la fois physiquement et mentalement ?
Noémie Petitjean
Comme dans toute discipline, la récupération est une étape essentielle pour reprendre la compétition dans la meilleure des conditions, d’autant plus lorsque ces compétitions sont très rapprochées, comme c’est le cas en rallye.
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